11 Mars 2021
Aujourd’hui j’ai emprunté un livre qui se trouvait dans la bibliothèque de Marie. “La part du colibri, L’espèce humaine face à son devenir”.
Un essai de Pierre Rabhi emprunt d’une expérience personnelle pleine d’émotions. Je trouve les mots justes et censés. Un récit à découvrir. Court, simple et qui nous questionne.

Pierre Rabhi, ce nom vous dit quelque chose ?
Écologiste convaincu, expert international, philosophe, auteur de nombreux ouvrages, et également à l’initiative de plusieurs structures, Pierre Rabhi a plusieurs casquettes.
Ici, comme beaucoup d’entre nous, l’auteur se pose des questions sur l’humanité, sa place dans l’écosystème, et son futur.
On suit tout au long du livre, ses expériences et réflexions, jusqu’au moment où…
Dans un premier temps, on fait l’état des lieux de notre évolution :
Nous y (ré-)apprenons que notre empreinte écologique est dévastatrice. Si tout le monde vivait comme un français, il nous « il faudrait 2 planètes supplémentaires pour assouvir les besoins » de 6 milliards d’habitants !
D’ailleurs si vous voulez connaître vous aussi votre empreinte écologique, vous pouvez la mesurer sur le site Global FootPrint ou sur Avenir Climat. Moi je suis à 5 tonnes !!
Bon on ne va pas se mentir, là ça me fout un peu le cafard.
Puis on arrive à ce moment où…
…où on ouvre “les yeux sur un monde en feu dans lequel il m’apparut que je devais faire ma part de colibri ».
Ma part de colibri ??
La part du colibri vient de la légende amérindienne du colibri, dont voici l’extrait du livre :

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
extrait de “La part du colibri” de Pierre Rabhi, éditions de l’Aube 2014
Et là je me dit : Mais oui !! L’action !
Agir fait du bien, c’est psychologiquement prouvé.
N’importe quelle action, aussi petite qu’elle nous paraisse à notre échelle, a un impact. Sur nous même, notre entourage et notre environnement. Et aussi infime soit-elle, elle a des répercussions.
C’est là que le déclic opère. On s’imagine remettre en question notre quotidien pour replacer “l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations”.
Dans le livre, on retrouve des solutions concrètes et réalistes à notre échelle. Que chacun et chacune puisse changer sa vision de la vie, mettre en œuvre des choses, les partager, les propager. L’action est une manière de ne pas se sentir impuissant et impuissante face à demain.

Je trouve que ce livre est une approche intéressante de la place que nous avons aujourd’hui dans le monde. Que nos actions ont toutes un impact.
J’aime bien la manière dont l’auteur parle de l’être humain. De le nommer “humain” et non “Homme”, de parler “d’êtres vivants” car nous faisons partie des êtres-vivants, de l’importance que l’on doit avoir à se sentir dans un écosystème entier.
Et j’en suis persuadée, on a toutes et tous notre part du colibri à apporter.
On peut toutes et tous essayer de changer des choses. Personnellement je préfère essayer que de rester les bras croisés. Et je plus j’ouvre les yeux, plus je découvre de chouettes choses à faire dans mon quotidien, et plus ça me fait du bien.
Petit plus :
Pierre Rabhi a de multiples casquettes, dont celle de fondateur ou initiateur de projet.
Il a, entre autres, fondé le Mouvement Colibris, que je vous conseille chaudement de découvrir si ce n’est pas déjà fait. Vous y trouverez différentes initiatives comme l’Universalité des Colibris pour apprendre gratuitement ; les Projets Oasis pour créer des lieux de vie et de ressources…
Ainsi qu’un lieu alternatif, la Ferme des Enfants qui se trouve dans l’éco-village le Hameau des Buis co-fondé en 2001 avec sa fille Sophie Rabhi-Bouquet en Ardèche.

Adeline
Je lis un livre engagé par mois
