En finir avec le “Je suis nul·le en bricolage“

15 Juin 2021

Un an pour devenir une vraie bricoleuse ?
Je partais de loin.
La moindre petite réparation me faisait peur et je la repoussais sans cesse. Je devais avoir 4 paires de chaussettes trouées à repriser, quelques chemises auxquelles il manque un bouton, cette plinthe en bas du meuble de cuisine que je devais installer depuis des mois, cette petite lampe de chevet chinée dont je devais changer la douille…
Que des petites choses mais, il y a encore quelques semaines, ça me semblait être le bout du monde.

On ne naît pas bricoleuse, on le devient

À chaque fois que je demande de l’aide ou que je commence à bricoler, je préviens toujours les autres “Attention, je suis nulle en bricolage”. Parce que c’est le sentiment que j’ai. Les autres savent faire et moi non. Et puis j’ai réalisé : je ne suis pas nulle, je suis juste novice.

Vous avez peut-être baigné dans un environnement bricolo. Vos parents avaient un atelier et passaient leurs dimanches à réparer des choses dans la maison. Marie par exemple, a appris la couture en regardant sa mère faire pendant des années. Ou alors, vous avez suivi une formation spécifique (vous êtes menuisier, charpentière, garagiste…). Mais ce n’est pas mon cas. J’ai tenu 2 fois un fer à souder à la main en cours de techno et j’ai dû aider ma mère a poser un rouleau de papier peint une fois.

Donc oui, je ne sais pas faire grand-chose de mes mains. Mais je ne sais pas non plus faire du surf, brasser de la bière ou conduire un semi-remorque. Et dans ces domaines je ne me dis pas que je suis nulle ! Alors pourquoi le dire pour le bricolage ? J’ai donc décidé d’arrêter de le dire. Maintenant, je dis que je suis novice ou que c’est simplement la première fois que je fais ça. Et ça fait un bien fou. Parce que oui, j’ai galéré la première fois que j’ai tenu une scie sauteuse, je me suis faite avoir à laisser les cales prendre dans la colle à carrelage au lieu de les retirer rapidement, je mets 2 jours pour faire une boîte et je google “comment préparer du plâtre ». Mais tout ça c’est ok car je suis en train d’apprendre !

Comment se lancer ?

Alors si toi aussi, tu te dis que tu es nul·le en bricolage et que tu veux y remédier, voici mes quelques (humbles) conseils. 

  • Demander de l’aide
  • Pour moi, le plus simple est de demander à celleux qui savent. En ce moment, je visite beaucoup de lieux différents, je vais à la rencontre de beaucoup de monde et il y a toujours quelqu’un qui peut me transmettre un savoir-faire. Par exemple, ce matin, Guillaume (du Teapot), m’a appris à aiguiser des couteaux. Je suis toujours tombée sur des gens ravis (voire fiers, d’après Marie !) de partager leur expérience, de me passer leurs petites astuces. Et je le redis, ça crée des échanges humains super cool.

  • Se préparer
  • Se baser sur le savoir des autres, n’empêche pas de “potasser “un sujet. J’ai fait un chantier participatif au Moulin Bleu. Le projet était de découper un bout de mur pour faire une porte. J’ai regardé quelques vidéos tutorielles en ligne avant de me lancer. Un peu de théorie ne fait pas de mal de temps en temps, même pour des choses techniques. Alors, n’hésitez pas à bouquiner, lire des articles ou regarder des vidéos avant de vous lancer. 

  • Respecter les règles de sécurité
  • J’ai la sensation (peut-être fausse), qu’avec le temps, les “vrais” bricoleurs oublient les règles de sécurité. Depuis que je me suis coupée un doigt, je peux vous dire que je suis vachement à cheval sur la sécurité ! Je m’équipe comme il faut (chaussures fermées, casque, masque, lunettes lorsque c’est nécessaire). Je demande comment tenir et utiliser un outil. Pour les scies et autres joyeusetés dans le genre, je fais un test à vide avant. Je vois comment je vais me déplacer le long de la planche à découper par exemple, est-ce que le câble va me gêner ou pas… et je prends mon temps ! 

  • Accepter les ratés
  • Rater, ça arrive tout le temps.Ce n’est pas parce que je suis nulle. Bien sûr que comme débutante j’ai plus de chances de me planter mais c’est comme ça que j’apprends et les pros aussi se viandent ! Alors je respire et je reprends cette satanée couture. Les autres aussi ont galéré les premières fois. Là je vois Marie se servir d’une machine à coudre avec brio et assurance mais de ses propres dires, elle a bien galéré au début aussi ! J’admire JB utiliser un ciseau à bois avec précision alors que je ne savais pas dans quel sens utiliser cet outil 2 minutes avant mais il a une formation de menuisier ! Bref, je m’appuie sur ces gens qui m’aident et me forment mais je n’oublie pas qu’elleux aussi ont dû galérer au début, avoir des ratés. Et se plantent encore aujourd’hui parce que, vous savez quoi, l’erreur est humaine. 

  • Oser, pardi ! 
  • Tant que vous ne ferez pas, vous ne saurez pas faire ! Alors ayez confiance, plantez-vous, recommencez mais allez-y ! J’ai complètement changé mon état d’esprit par rapport au bricolage. Il y a quelques semaines, je ne savais rien faire et tout me semblait complexe. Aujourd’hui, je ne sais pas forcément faire beaucoup plus (bon j’ai quand même péter un mur !!) mais je me dis que tout s’apprend et que j’en suis capable !

    Pauline
    Un an pour devenir une vraie bricoleuse

    Le lit bébé devient un canapé pour enfant : tentative n° 2 ;)

    22 Avril 2021

    Vous rappelez-vous de mon défi le mois dernier ? J’étais “bien partie” pour transformer le vieux lit bébé en canapé pour enfant, et ça a buggé au moment de le peindre avec une peinture à la farine faite maison 😉
    Problématique résolue ce mois-ci.


    Je vous raconte tout ça !

    le lit bébé qui va vivre sa petite transformation

    J’avais un lit d’enfant à la maison et je n’en faisais plus rien. Lui donner une seconde vie me permet de prolonger son utilisation. Surtout, je n’ai pas fait ça dans mon coin. Pour l’occasion, j’ai appelé ma fille à la rescousse et même ma belle-fille est venue en renfort. Nous avons passé un super moment (définitivement plus sympa qu’une virée shopping).

    On s’y met en famille !

    Ce n’était pas prévu, mais Margaux est ultra motivée pour le réaliser avec moi ! De bons moments entre mère et fille en perspective ! Trop contente qu’elle m’ait proposé cette collaboration ! On va donc s’organiser des moments toutes les deux, sans maris et sans enfants, juste nous deux. Cerise sur le gâteau, Bénédicte ma belle-fille viendra apporter sa contribution en s’occupant de la peinture !

    Imaginer le canapé de nos rêves

    Un petit dessin s’impose pour se mettre d’accord sur ce qu’on va faire : on enlève tout le pan de côté du lit et on pose un matelas mousse sur le sommier. Le dessin est très parlant.
    On est tout à fait alignées, c’est exactement ce que l’on veut faire.

    C’est une ébauche, ça permet de visualiser les problématiques que l’on va rencontrer : il faudra scier, consolider, renforcer les pieds, mettre des coussins au fond (je n’y avais pas pensé, et c’est évident en voyant le dessin). Il faudrait trouver de la mousse d’occasion ou un vieux matelas mousse.
    Je vais certainement trouver toute la quincaillerie nécessaire au garage. Ce serait dommage d’acheter du neuf.

    On s’y met !

    1ère transformation

    Tous les outils sont prêts, et nous aussi !
    On commence par retirer le côté du lit. Ça ressemble déjà à un canapé. On est trop contentes, et on ne manque pas de se féliciter de ce bon début. Le sommier va rester tel quel, il est costaud et en bon état. Il supportera tout type de fessier. En tout cas, il supporte le nôtre 😉

    Pour la peinture, c’est vraiment le moment le plus drôle  ! Ça se présentait  tellement bien…  Vous vous souvenez de l’expérience ratée dans mon article ? > à lire ou relire ici.
    L’aspect était parfait. Pendant un moment, on a pensé que plus jamais on n’achèterait de peinture du commerce tellement la nôtre était belle. Tout ça s’est effondré au premier coup de pinceau sur le bois : rien ne s’est passé, le lit était toujours de la même couleur, mais avec plein d’auréoles. Mais comme on y croyait fort, toutes les deux, on a peint tout le lit au cas où… Au cas où elle prendrait de la couleur en séchant.
    Et non, ça nous a juste obligées à re-poncer le tout. C’était un peu galère, mais on s’est bien marrées en repensant qu’on aurait pu s’économiser cette étape ! Du coup, on a demandé de l’aide à ma belle-fille Béné qui a bien assuré la couleur.

    On a fait ça en mars et il faisait super bon dans le jardin. On a pu tout faire dehors, des moments vraiment très agréables.


    Si cette idée vous donne envie, voici une fiche technique :

    Mode d’emploi, étape par étape

    1 – La réalisation

    BRICOLAGE CANAPÉ
    On découvre qu’il y a 2 grosses vis dans la partie basse du lit : pas besoin de scier comme on l’avait prévu, le lit est démontable. Hourra !
    On démonte donc le panneau entier, on scie en bas pour récupérer la barre avec les 2 grosses vis, on la repositionne à sa place et on revisse. Ça ressemble déjà à un canapé. On ne pensait pas que ce serait si facile ! Il manque juste la finition, ceci dit, ce n’est peut être pas le plus facile : on comble toutes les parties que l’on a évidées, les emplacements des chevilles, avec de la pâte à bois. On laisse sécher puis on ponce. Le canapé est  prêt à être peint.

    PEINTURE
    Comme vous l’avez peut-être vu sur les réseaux sociaux, malgré notre bonne volonté de fabriquer une peinture écologique à base de farine, nous avons raté notre coup. Alors cette fois, on opte pour une peinture du commerce : 2 bombes de peinture acrylique rouge. On se met dehors et on protège tout autour avec de vieux cartons. Et c’est Bénédicte qui s’y colle !

    COUTURE
    • Les coussins :
    On prévoit de faire 2 gros coussins d’assise et plusieurs petits coussins.
    Faut voir ce qu’on trouve pour les réaliser : j’ai de vieux oreillers à la maison, mais j’aurais préféré trouver un morceau de mousse épais. Bingo : à la poubelle, devant chez Margaux, quelqu’un a jeté un lit cododo. Le lit est en mauvais état, mais le matelas semble presque parfait ! Après un bon lavage, il se glisse sur le sommier. Il manque bien quelques centimètres sur les côtés, mais est-ce un problème ? Avec les coussins tout autour, on n’y verra que du feu.
    On revient donc sur notre idée de départ, il y aura un seul coussin d’assise au lieu de deux.

    Pour les petits coussins, on a récupéré ceux du tour de lit de mon petit-fils.

    • Les housses :
    Je vais chercher du tissu à la maison. Je dois avoir ce qu’il faut. J’espère juste en trouver dans les tons prévus : joyeux et colorés.
    Pas vraiment réussi : j’ai trouvé des couleurs assorties au salon de jardin : jaune/or et rouge. Ce n’est pas tout à fait ce que je voulais, mais ça sera très bien.

    Prise de mesures des coussins, calcul des patrons, coupe du tissu en prévoyant une valeur de couture et assemblage.

    2 – Yapluka

    Plus qu’à découvrir si le résultat final est à la hauteur de nos attentes. C’est souvent là qu’il y a bonne ou mauvaise surprise. On est rarement sans réaction.

    3- Conclusion

    Quand je me lance dans un sur-cyclage, c’est comme si je me lançais un défi : j’éprouve une grande satisfaction à ne rien acheter de neuf, rien du tout. Quelquefois, je suis obligée de craquer pour un peu de quincaillerie. Mais en général, j’arrive à me débrouiller avec ce que je trouve à la maison.

    Pour mon canapé, je m’en suis pas mal sortie : j’ai acheté la pâte à bois. (je n’ai pas pu la réaliser cette fois) et la peinture. En outillage, on a utilisé une scie sauteuse et un tournevis, un outil multi-fonction et une machine à coudre.
    En fournitures, on a réutilisé les chutes de bois du lit, de la mousse, du tissu, du fil et de la peinture (pas faite maison 😉 )

    Bilan :
    • J’ai passé deux super journées avec ma fille et un moment sympa avec ma belle-fille.
    • On a très peu dépensé (16 euros).
    • On n’a rien gaspillé.
    • Mes petits-enfants ont un joli canapé à leur taille qu’ils peuvent utiliser à leur guise !

    Marie
    Une création récup par mois

    La règle des “5 R”

    19 avril 2021

    Je change mon programme !

    Pour mon article de cette semaine j’avais décidé de m’occuper du garage. Avec pour devise « vider, trier, ranger ! » mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, crise sanitaire et confinement oblige, je revois mon programme…

    Pendant que papa est en haut au boulot, maman est en bas et mange tout le chocolat (avec les enfants!!) 😉 Oui à mon grand désespoir, les écoles et crèches sont fermées et on se retrouve tous dans le même bateau à occuper nos enfants comme on peut.

    Je vous le disais, je prévoyais de faire le garage mais avec les enfants c’est compliqué car je ne peux pas occuper, surveiller et faire mon tri en même temps alors je vais vous parler de la règle des « 5 R ».

    Les « 5 R » c’est quoi ça ??

    Ce sont 5 étapes à suivre pour minimiser la quantité de déchet produite ! Concept du zéro déchet, ces conseils sont bons à appliquer dans différentes situations de notre quotidien.

    REFUSER
    RÉDUIRE
    RÉUTILISER
    RECYCLER
    RENDRE À LA TERRE


    1 • Refuser

    Ce dont on n’a pas besoin, les objets à usage unique et ceux qui ne sont pas recyclables/réutilisables.

    Pour moi c’est un défi, je dois désencombrer ma maison et surtout refuser tout ce qui ne me sera pas utile.

    2 • Réduire

    la consommation en achetant en quantité nécessaire et pas plus, en évitant le gaspillage et réduire la consommation d’énergie.

    3 • Réutiliser

    en donnant une deuxième vie à vos objets, louer ou emprunter plutôt que d’acheter du neuf, ou acheter d’occasion (nous on adore ça !).

    Regardez les posts de Marie et Pauline, ça vous inspirera peut-être.

    4 • Recycler

    tous les matériaux possibles en commençant par vos déchets ménagers en les déposant dans les poubelles de tri sélectif, dans les déchetteries. C’est à faire même si nous, on milite pour refuser les emballages.

    Avec le désencombrement de ma maison, je cherche des solutions adaptées à mes besoins comme les ressourceries, Emmaus, les bornes de tri pour les tissus ce qui me permet de recycler mais aussi donner une seconde vie à mes affaires et peut-être faire le bonheur de quelqu’un.

    5 • Rendre à la terre

    compostez tous vos déchets organiques ! En installant un compost au fond du jardin (de plus en plus de mairies en fournissent, sinon il y en a dans les jardineries, magasin de bricolage…).

    Pas de jardin ? Pas de panique ! Il existe des alternatives !! Avec les lombricomposteurs, les pots à compost de chez les @transfermers.

    Conclusion

    Cette liste est ordonnée ! En effet le concept de zéro déchet est de réduire la quantité de déchets produite et donc le premier réflexe est d’abord de refuser. Le recyclage est la dernière solution.

    Vous n’êtes pas convaincu? Je vous invite à lire les articles d’Adeline et peut-être sauterez-vous le pas.

    Et n’oubliez pas : « Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas ! »

    Margaux
    Une année pour désencombrer ma maison

    Tout le monde veut sauver la planète mais… Qui descendra les poubelles ?

    08 Avril 2021

    Bienvenue dans la journée de monsieur Tout-le-Monde !
    Tout commence par un petit matin ensoleillé, quand son grille-pain grille… tout court. Généralement là on se dit, “Ok ma journée est mal parti… » avec un air plutôt pessimiste.
    Et il se trouve que la journée de monsieur Tout-le-Monde va devenir très enrichissante. On se retrouve projeté dans une journée pleine de rencontres plus ou moins absurdes, de questionnements concrets… et de déclics en déclics, cette bd nous sensibilise aux différentes problématiques des déchets.

    Très instructif, rapide à lire et drôle !

    “Qui descendra les poubelles?” de Nat Mikles publié aux éditions Rue de l’Échiquier, 2016.

    Tout est lié !

    Ok grille-pain cassé… Que faire de mon grille-pain ?
    Mais où vont mes déchets ménagers ? Comment fonctionnent les incinérateurs? L’obsolescence programmée j’ai déjà entendu ça quelque part ? Qui est Triman ? Et le vrac et la consigne dans tout ça ? Perturbateurs endocriniens, c’est qui ceux-là ?…


    À travers son dessin, l’auteur et dessinateur Nat Mikles, vulgarise les données scientifiques et écologiques concernant le déchet sous toutes ses formes. On fait également la rencontre de personnages qui ont vécu notre évolution, et donc celle de notre consommation. J’aime beaucoup, ça nous permet de nous situer et de comprendre certains choix de vie.

    Lao Tseu par exemple, est une sorte de guide de monsieur Tout-le-Monde. Charles Darwin nous explique le compost. Epicure, le gaspillage alimentaire et le circuit court. Et Henry David Thoreau nous répète que “le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas”.

    Extrait de “Qui descendra les poubelles?” de Nat Mikles, Rue de l’Échiquier, 2016.

    À mettre entre toutes les mains

    Je trouve ce livre très complet sur le sujet, on apprend et réapprend beaucoup de choses sur le déchet à l’heure actuelle*.

    Tout au long du livre on a des petites astuces, des bons plans ou encore des recettes, ça donne envie de tester !
    Et pour aller plus loin (parce qu’on peut toujours en apprendre plus), l’auteur apporte ses sources en fin de livre.

    Ce format est accessible pour toutes et tous, petits et grands. Une bonne idée cadeau pour sensibiliser vos proches 😉

    *Notes : vérifier les données à l’heure actuelle comme le livre a été écrit en 2016.

    Extrait de “Qui descendra les poubelles?” de Nat Mikles, Rue de l’Échiquier, 2016.

    Petit plus :

    La bande dessinée est éditée par la maison d’édition Rue de l’échiquier. Indépendant, cet éditeur est spécialisé en écologie et sur tous les sujets qui s’y rapportent : les changements climatiques, les choix de mobilité, les pratiques alimentaires alternatives, le zéro déchet, l’engagement citoyen, les féminismes, etc.
    N’hésitez pas à regarder leurs éditions !

    Leur objectif : “sensibiliser un large public à des enjeux qui nous apparaissent fondamentaux.”
    Et nous aussi, chez Petit à Petit, je réduis on trouve ces sujets fondamentaux. Retrouvez ces sujets dans nos séjours à travers les ateliers, les discussions et le but des séjours
    😉

    Adeline
    Je lis un livre engagé par mois

    La maîtrise de la scie sauteuse

    02 Avril 2021

    énorme kif n°1 : la scie sauteuse !

    Le choix du meuble

    Vous ne le savez peut-être pas mais je suis responsable du chantier salle de bain dans ma coloc (je n’ai pas dit à mes colocs que je savais à peine me servir d’un tournevis quand je leur ai demandé de m’occuper de ce chantier haha !)

    Bref, il faut un meuble sous la vasque du lavabo. Je  me baladais tranquillement chez Emmaüs quand je suis tombée sur une petite table de chevet trop chou. J’appelle Marc (le bricoleur de la maison) pour lui demander son avis. Sa première question : 

  • Est-ce que c’est du bois massif ?
  • Euh…. Comment on sait ça ?
  • Alors je vous le dis, il suffit de regarder les veines du bois. Si elles sont cohérentes d’une face sur l’autre et avec la tranche c’est qu’un seul morceau de bois est utilisé. Après inspection du meuble, je vois que c’est du bois massif avec une plaque de bois collée dessus. Ce n’est pas de l’aggloméré donc c’est ok pour la salle de bain, je fourre ça dans le coffre de la kangoo !

    le meuble de base

    La transformation

    La plaque arrière du meuble était évasée, je l’ai donc coupée pour qu’elle soit droite. J’ai ensuite placé le meuble sous le lavabo pour voir où couper le bois pour laisser passer le siphon. Direction l’atelier : un coup de scie circulaire pour les coupes droites et les courbes sont coupées à la scie sauteuse.

    Bon ça a l’air simple comme ça mais j’ai galéré. Déjà pour reporter les mesures sur le meuble, j’ai dû ré-apprendre à me servir d’une équerre. J’avais l’impression de refaire le programme de 6ème, je me sentais bien conne à tourner mon équerre dans tous les sens avant de trouver le bon ! Et j’ai eu beau essayer d’être précise, je n’ai pas réussi à faire la découpe bien au milieu du meuble (franchement ça ne se voit pas !). 

    Et énorme kif : j’ai utilisé une scie circulaire et une scie sauteuse pour la première fois. Allez savoir pourquoi, je n’en avais pas dans mon 26m2 à Paris. J’ai été super bien encadrée pour utiliser ces outils en toute sécurité. Ça nous a permis de faire les découpes en 5 minutes et surtout c’est bien la classe de manière une scie circulaire.

    énorme kif n°2 : la scie circulaire !

    Comment faire quand on n’a pas de scies circulaire et sauteuse ?

    Je vous vois venir, il parait que tout le monde n’a pas un atelier dédié, rempli de super matériel. Bonne nouvelle : la petite transformation du meuble aurait aussi très bien pu se faire avec des outils manuels, peut-être plus répandus. 

    Les découpes droites peuvent être faites avec une petite scie à bois. Pour les découpes en courbe, le mieux est d’utiliser un ciseau à bois pour retirer le plus gros puis de finir à la râpe. 

    Finalement, je suis super contente de ce petit meuble que j’ai pu adapter sur mesure au lavabo. Si j’avais dû l’acheter neuf, j’aurais difficilement pu m’en sortir pour moins de 50 euros (contre 7 euros ici). Et surtout, j’ai pu choisir un meuble dont j’adore le style et que je n’aurais sans doute pas trouvé en magasin. Enfin, c’est récup, j’évite d’acheter et d’augmenter la demande en produit neuf.

    Tadaaam ! mon meuble de salle de bain adapté

    Pauline
    Un an pour devenir une vraie bricoleuse

    Le lit bébé devient un canapé pour enfant

    30 Mars 2021

    le lit bébé qui va vivre sa petite transformation

    Et bien non. C’est raté !

    Tout se présentait trop bien et tout avait bien commencé, démontage, coupe, ponçage… et on a voulu aller plus loin : on a fabriqué la peinture ! Une recette formidable paraît-il.

    Chez nous, ça l’a pas fait 🙂 et on se retrouve avec une étape supplémentaire : on doit tout poncer à nouveau pour pouvoir peindre avec de la vraie peinture.

    On ne réussit pas à tous les coups, mais on a bien rigolé : la peinture était magnifique, belle couleur blanche, belle texture. Sur le bois, ça n’a fait que des traces et des auréoles.

    On n’est donc pas prêtes pour vous présenter cette création récup tout de suite. Mais on ne renonce pas, on vous montre tout ça dès que c’est prêt !

    Vous aussi ça vous arrive de faire des expériences chelous ?

    le lit bébé devenu canapé
    test de la peinture à la farine

    Marie
    Une création récup par mois

    Dans la salle de bain, pas de quartier sans oublier les médicaments

    18 mars 2021

    Comme dans les chambres, petit à petit j’ai accumulé tout un tas de bricoles inutiles dans la salle de bain. Un petit tri s’impose pour que cette pièce, elle aussi, soit un lieu de détente.
    Heureusement, ma salle de bain ne fait que 5 m² 😉

    Techniquement

    Je procède de la même façon que pour les chambres, je sors tout et je fais le point, les “ça peut” partent aussi !

    Je commence par l’armoire : je vide tout par terre. J’y trouve des médicaments périmés ou pas, des para médicaments (oh, au fond, il y a une boîte de paracétamol alors que j’en ai acheté une la semaine dernière !), des serviettes périodiques et tampons que je n’utilise plus depuis bien longtemps, des échantillons, des parfums, ma réserve, mes bijoux, des épingles à cheveux qui commencent à rouiller, et LA trousse à maquillage, le truc que j’utilise 2 fois par an, bien pleine de plein de trucs inutiles !

    Pareil pour l’étagère : quelques serviettes de bébé alors qu’il n’y a plus de bébé à la maison (et toujours pas de projet 😉), plein de gants de toilette !
    J’y trouve aussi une orthèse qu’on avait gardée au cas où…

    je fais du tri dans ma salle de bain

    Qu’est-ce que j’en fais ?

    Tout est en vue par terre : c’est parti, je trie en 3 tas !

    • 1 •

    Ce qui m’est utile au quotidien

    • 2 •

    Ce qui me sert rarement

    • 3 •

    Ce que je n’utilise pas

    • 1 •

    Ce qui m’est utile au quotidien, je vais les ranger de manière à que ce soit bien accessible !

    • 2 •

    Tout ce qui me sert rarement, sera positionné derrière.

    • 3 •

    Ce que je n’utilise pas :

    • Les médicaments
      Périmés, ils vont dans un sac pour la pharmacie.
      Attention, c’est important pour ne pas encombrer le traitement des ordures ménagères, et ça évite aussi de polluer les eaux. Les consignes du tri des médicaments non utilisés restent quant à elles les mêmes : ne ramener en pharmacie que les comprimés et mettre au tri sélectif emballages en carton et notices en papier !
    • Tampons et serviettes périodiques jetables
      Il vont dans un deuxième sac que je donnerai à une association qui aide les femmes dans le besoin, comme les boîtes de collecte de Règles élémentaires, association Sakado. On n’y pense pas, mais dans la rue, l’hygiène est un gros problème pour les femmes. Les quelques échantillons de parfums, de crème et de shampoing suivront le même chemin.
    • Je retrouve un flacon de parfum, tout neuf, que l’on m’a offert à Noël. Un beau flacon de marque, mais son odeur ne me plaît pas. Je vais le donner à l’asso pour les personnes dans le besoin.
    • Serviettes carrées pour bébé
      Il m’en reste 3 et j’ai un peu de mal à m’en débarrasser, alors je vais leur donner une seconde vie : je vais en faire une serviette à cheveux. Belle récup ! Je ne fais pas de couture, mais comme Pauline, je connais quelqu’un qui en fait ! Ma petite maman chérie ! Alors on fera ça ensemble, encore une occasion de partager un moment mère-fille.
      Et vous saviez qu’on proposait ce genre de choses lors de nos stages ? 🙂

    Et voilà ! ma salle de bain est un peu plus nette, rien ne traîne et tout ce qui est resté est utile.

    Finis la collection de médicaments périmés !

    Comment faire pour que ça reste net ?

    Maintenant, comment faire pour ne pas ré-encombrer ?

    Je vous conseille d’utiliser la méthode des 5R, et surtout le 1er R : REFUSER.

    Notamment refuser les cadeaux qui ne seront pas à mon goût, refuser de prendre les échantillons que l’on me proposera.

    On fait le point dans quelques mois, parce que là, j’ai du mal à m’imaginer que je vais refuser le petit cadeau gentiment offert par ma grand-mère ! Son intention est bonne, mais le résultat c’est que le cadeau va finir au fond d’un placard. Alors, il va falloir trouver le bon ton pour expliquer à Mamie que c’est gentil, mais qu’il ne fallait pas.
    Pareil à l’épicerie quand, à la caisse, on me dit “prenez un échantillon pour essayer cette crème, vous pouvez même en prendre 2, ça me fait plaisir !”

    Ça va être compliqué mais ça se tente. 😉

    Margaux
    Une année pour désencombrer ma maison

    J’ai lu : “La Part du colibri” de Pierre Rabhi. Et si on était toutes et tous des colibris ?

    11 Mars 2021

    Aujourd’hui j’ai emprunté un livre qui se trouvait dans la bibliothèque de Marie. “La part du colibri, L’espèce humaine face à son devenir”.
    Un essai de Pierre Rabhi emprunt d’une expérience personnelle pleine d’émotions. Je trouve les mots justes et censés. Un récit à découvrir. Court, simple et qui nous questionne.

    “La part du colibri” de Pierre Rabhi publié aux éditions de l’Aube, 2014.

    Pierre Rabhi, ce nom vous dit quelque chose ?

    Écologiste convaincu, expert international, philosophe, auteur de nombreux ouvrages, et également à l’initiative de plusieurs structures, Pierre Rabhi a plusieurs casquettes.
    Ici, comme beaucoup d’entre nous, l’auteur se pose des questions sur l’humanité, sa place dans l’écosystème, et son futur.

    On suit tout au long du livre, ses expériences et réflexions, jusqu’au moment où…

    Dans un premier temps, on fait l’état des lieux de notre évolution :

    Nous y (ré-)apprenons que notre empreinte écologique est dévastatrice. Si tout le monde vivait comme un français, il nous « il faudrait 2 planètes supplémentaires pour assouvir les besoins » de 6 milliards d’habitants !

    D’ailleurs si vous voulez connaître vous aussi votre empreinte écologique, vous pouvez la mesurer sur le site Global FootPrint ou sur Avenir Climat. Moi je suis à 5 tonnes !!

    Bon on ne va pas se mentir, là ça me fout un peu le cafard.

    Puis on arrive à ce moment où…

    …où on ouvre “les yeux sur un monde en feu dans lequel il m’apparut que je devais faire ma part de colibri ».

    Ma part de colibri ??
    La part du colibri vient de la légende amérindienne du colibri, dont voici l’extrait du livre :

    “ Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !  »
    Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
    extrait de “La part du colibri” de Pierre Rabhi, éditions de l’Aube 2014

    Et là je me dit : Mais oui !! L’action !
    Agir fait du bien, c’est psychologiquement prouvé.

    N’importe quelle action, aussi petite qu’elle nous paraisse à notre échelle, a un impact. Sur nous même, notre entourage et notre environnement. Et aussi infime soit-elle, elle a des répercussions.
    C’est là que le déclic opère. On s’imagine remettre en question notre quotidien pour replacer “l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations”.

    Dans le livre, on retrouve des solutions concrètes et réalistes à notre échelle. Que chacun et chacune puisse changer sa vision de la vie, mettre en œuvre des choses, les partager, les propager. L’action est une manière de ne pas se sentir impuissant et impuissante face à demain.

    Le Colibri de Petit à Petit, je réduis

    Je trouve que ce livre est une approche intéressante de la place que nous avons aujourd’hui dans le monde. Que nos actions ont toutes un impact.

    J’aime bien la manière dont l’auteur parle de l’être humain. De le nommer “humain” et non “Homme”, de parler “d’êtres vivants” car nous faisons partie des êtres-vivants, de l’importance que l’on doit avoir à se sentir dans un écosystème entier.

    Et j’en suis persuadée, on a toutes et tous notre part du colibri à apporter.
    On peut toutes et tous essayer de changer des choses. Personnellement je préfère essayer que de rester les bras croisés. Et je plus j’ouvre les yeux, plus je découvre de chouettes choses à faire dans mon quotidien, et plus ça me fait du bien.


    Petit plus :

    Pierre Rabhi a de multiples casquettes, dont celle de fondateur ou initiateur de projet.
    Il a, entre autres, fondé le Mouvement Colibris, que je vous conseille chaudement de découvrir si ce n’est pas déjà fait. Vous y trouverez différentes initiatives comme l’Universalité des Colibris pour apprendre gratuitement ; les Projets Oasis pour créer des lieux de vie et de ressources…
    Ainsi qu’un lieu alternatif, la Ferme des Enfants qui se trouve dans l’éco-village le Hameau des Buis co-fondé en 2001 avec sa fille Sophie Rabhi-Bouquet en Ardèche.

    Adeline
    Je lis un livre engagé par mois

    4 mars 2021 notre journée

    En ce jour de fête, on voulait vous dire Merci

    Marie : « Début 2019, je décide de quitter Paris pour créer une activité de protection de l’environnement notamment autour d’une alimentation végétale.
    Un an plus tard, c’est entourée d’une belle équipe de filles motivées que nous avons travaillé à la création de ce projet.

    Le 4 mars 2020, Petit à Petit, je réduis est devenu une association loi 1901.
    Le 4 mars 2020, “Je” est devenu “Nous”, à ma grande joie !
    Le 4 mars 2020, 4 personnes ont rejoint l’aventure.

    Nous avons des profils différents, des artistes, des organisatrices, des personnes de terrain, avec un objectif commun : être les ambassadrices d’un changement de consommation pour protéger notre planète.

    Merci à tous ceux et à toutes celles qui contribuent, de près ou de loin, à cette aventure,
    Merci à tous ceux et à toutes celles qui y croient,
    Merci à nos familles et ami•es qui nous soutiennent,
    Merci à tous ceux et à toutes celles qui nous suivent avec intérêt,
    Merci à tous ceux et à toutes celles sans qui ce projet n’en serait pas là !

    On s’est offert un chouette cadeau…

    La belle affiche “Les petites graines” réalisée par Les mots à l’affiche qui nous représente tellement bien qu’on l’a affiché en grand ! On Aime avec un grand A pour nos 1 An !

    Cadre en bois réalisé avec des chutes de bois trouvées à la ressourcerie, des crochets récupérés sur d’anciens cadres et un bout de fil qui traîner dans le tiroir. »

    • L’équipe •

    J’ai créé une boîte, et ce n’est pas si facile !

    04 Mars 2021

    J’ai créé une petite boîte pour ma nièce. Je vous partage la pure satisfaction d’avoir créé un objet de A à Z (pour la première fois de ma vie je crois !)

    Tadaaam ! Ma belle boîte en bois

    Comment j’ai eu cette idée ?

    Il y a quelques semaines ma petite nièce a eu un an (elle est trooooop chou !). Comme elle a déjà tout ce dont elle a besoin (et même plus), j’ai décidé de lui écrire une lettre pour lui décrire ce que j’avais vécu avec elle cette année. Je pense faire ça à tous ses anniversaires mais j’ai un peu peur que les lettres se perdent avant qu’elle puisse les lire par elle-même. Je voulais donc lui offrir une boîte pour les ranger.

    J’en parlais à table avec mes colocataires. J’ai dit « La prochaine fois que nous allons à Emmaüs, je chercherai une boîte pour Jade ». Mon voisin a glissé « Oui, ou tu pourrais la faire ». L’idée ne m’était tout simplement pas venue à l’esprit mais une fois que la phrase a été prononcée, elle est restée scotchée dans mon cerveau.

    C’était décidé, j’allais créer cette boîte de toute pièce. Par chance, quelques jours plus tard, un homme passionné par le travail du bois (Romain) est venu visiter notre ferme. Je l’ai donc séquestré dans l’atelier une journée pour qu’il m’aide !!

    Un travail plus complexe qu’il n’y paraît

    un petit coup de marteau par-ci

    • Une boîte carrée ! Facile ?

    Avant d’attaquer, je pensais que ça serait simple. Mais en réalité, c’est assez complexe. Ce n’est pas 6 planches de la même taille ! Il faut faire les calculs car il y a différentes mesures.

    Et puis, j’ai travaillé avec du bois de récup et la planche n’était pas complètement plane alors les angles n’étaient pas totalement droits. Et au fait, comment met-on des charnières ? Ne faut-il pas une découpe particulière pour que la boîte s’ouvre ? Bref, j’ai vraiment pris conscience qu’un objet si banal n’était pas si simple à faire.

    • Un nombre d’outils limité

    L’atelier est bien équipé (ça change des 2 tournevis et 3 clous que j’avais dans mon appart à Paris) mais il n’y a pas non plus ce qu’il faut pour travailler le bois. Finalement, nous avons utilisé une scie circulaire, une perceuse et un ciseau à bois. Mais pas de défonceuse ou autres outils dont j’ai complètement oublié le nom mais qui semblaient terriblement manquer à Romain ! Le nombre d’outils limités m’a posé de grosses contraintes pour le système de fermeture et la décoration de la boîte.

    • Un travail long

    Au final, créer cette boîte m’a pris plusieurs heures : choisir le bois, prendre les mesures, faire les découpes, poncer, coller les différentes plaques, faire tomber la boîte et casser une plaque, réparer la plaque, faire un test de déco sur une chute, percer le couvercle, huiler, attendre que ça sèche…En tout, nous avons passé 2 demis journées dans l’atelier.

    en construction

    Ce que j’ai aimé dans ce travail

    • Créer au lieu d’acheter 

    J’aime beaucoup faire des cadeaux. J’essaie de faire des cadeaux d’occasion depuis des années déjà. J’aime le temps que cela prend. Devoir chiner chez Emmaüs ou dans des petites boutiques d’occasion. Mettre de côté des objets sur LeBonCoin puis les comparer pour savoir quel est celui qui plaira le mieux, attendre le colis…. Tout ça me donne déjà l’impression de mettre du cœur dans un cadeau. Mais fabriquer un cadeau, c’est un autre niveau ! Choisir le bois, penser à la déco, faire avec mes mains. Tout ça crée un lien charnel avec le cadeau. J’ai l’impression d’avoir mis un petit bout de moi dans ce cadeau et j’espère qu’il plaira !

    • Partager un moment avec quelqu’un

    J’ai beaucoup aimé créer cette boîte car cela m’a aussi permis de passer un moment privilégié avec quelqu’un. Quand j’achète un cadeau, c’est plutôt une activité individuelle au final. Là, j’ai pu discuter avec Romain, apprendre à le connaître, il a pu partager certains savoirs avec moi. J’ai passé un super moment !

    • Faire quelque chose de mes 9 doigts et demi !

    Et surtout, j’ai ressenti une grande satisfaction d’avoir fait quelque chose de mes 10 doigts (enfin 9,5 doigts depuis que je me suis coupée à la hachette !!). Il y a encore 3 semaines mes doigts ne me servaient qu’à taper sur un clavier. C’est un véritable bonheur de créer quelque chose. Je trouve que créer m’aide à prendre confiance en moi. Je constate que je suis capable de faire des choses et ça fait du bien. Aussi, j’aime ce sentiment d’apporter au monde au lieu de seulement prélever.

    Et dernier coup de ponçage !

    Pauline
    Un an pour devenir une vraie bricoleuse