Optimiser un rangement du quotidien : les couvercles de casseroles !
Toujours au mauvais endroit au mauvais moment ! Dessus quand tu n’en as pas besoin, et tout dessous quand il te le faut 😉.
J’en ai assez de sortir ma batterie de casseroles pour attraper le petit couvercle dessous ; ou de sortir tous les couvercles pour accéder aux poêles chaque fois que j’en ai besoin.
Et pourtant, je n’ai pas envie d’acheter un nouvel accessoire juste pour régler un petit problème ponctuel. Ce serait encore un achat superflu, de la matière première à produire, un déplacement et une dépense inutiles.
Ma solution ? Fouiner et trouver chez moi ce qu’il faut pour le réaliser. Bingo ! Le dessous de plat bancale qui était en partance pour la ressourcerie fera très bien l’affaire.
Quelquefois, pas besoin de chercher bien loin une solution à un petit problème. Un peu d’imagination, et une idée fleurit. Simple, rapide, efficace et pas cher !
Une solution pratique
Je le positionne simplement contre le mur, sur le plan de travail, derrière la bouilloire, je le cale bien. On dirait qu’il a toujours été là : j’y insère les couvercles. Ils ne me gênent plus. Au contraire, les ranger et les utiliser devient très pratique. Et le placard à casseroles est désencombré.
mon nouveau range couvercle !
Un pot de graisse en guise de range accessoires de cuisine.
Un pot de graisse en guise de range accessoires de cuisine.
De vieux meubles d’ordinateurs pour ranger le bois.
Deux vases géants qui ne servent plus pour les fleurs où je stocke maintenant le petit bois et les papiers pour allumer le poêle.
à gauche le meuble range bois, et au centre les vases de petits bois et de papiers
Parfois pour son côté pratique, parfois pour la déco !
Cette fois-ci je m’attaque aux chambres des enfants. Il y en a partout, dans les commodes, dans les armoires, sur les étagères, sous les lits… Trop c’est trop ! Il est l’heure de faire le tri ! Je vous explique pour quelles raisons je fais ce tri, ce que je tri et ce que je fais de tout ce que je ne garde pas!
Pourquoi je trie ?
Parce que j’ai constaté que les gens avaient besoin de ces affaires qui dorment chez moi
Lorsque j’ai cherché à qui je pouvais donner mes sacs de vêtements, j’ai été contactée par une personne qui recherchait des affaires pour enfants (vous vous souvenez, le mois dernier, je suis passée par Facebook sur un groupe de ma ville ?) Alors j’en ai fait une priorité !
Pour cela je m’inspire (encore) de la méthode de Marie Kondo, avec la méthode KonMari, je fais un rangement par catégorie dans chaque pièce de la maison.
Je vide, je trie, je range ! Voilà comment je procède.
Parce que ça me fera gagner du temps dans le rangement du bazar de mes petits loups
Je profite de l’absence de mes enfants pour faire mon tri car s’ils sont là, au fur et à mesure que je vide, ils jouent et j’ai double boulot !
Avec deux enfants, en plus de mes affaires, je dois gérer toutes les leurs. J’avoue que j’ai fait mon choix : quand ils jouent “paisiblement” dans leur chambre, j’en profite pour vaquer à mes occupations. Mais ensuite je dois tout ranger ! 😭 Et là vous vous dites forcément “bah quoi c’est facile, t’as qu’a leur dire de ranger et puis c’est réglé !” Oui mais non ! Ce n’est pas tout à fait comme ça que ça se passe, c’est un peu plus compliqué que ça !
Je pense que si je vide un peu leur chambre, je passerai moins de temps à ranger au profit d’autres occupations plus sympas.
Qu’est-ce que je trie ?
Les vêtements
Je commence par les vêtements. J’enlève tout ce qui ne leur va plus et qui est en bon état, je mets direct dans le carton des “vêtements à donner” (et pas de chichi !). Tout ce qui est usagé va dans un 2ème carton. Je range ce qu’il reste à la verticale dans les tiroirs de cette façon je vois tous les habits disponibles (voir article précédent).
J’avais gardé leurs habits depuis leur naissance dans des caisses sous le lit. Je fais du tri, je passe de trois caisses à une seule, donc je suis assez fière de moi. Je n’ai gardé que quelques-uns de leurs habits que j’aime vraiment…
Les jouets
Je passe aux jouets : je ne garde que ceux avec lesquels ils jouent tout le temps et je les range. Les autres (ceux qui ne sont plus de leur âge ou ceux qu’ils ont délaissés), je les vire !
Les livres
Je finis par les livres… Ils adorent qu’on leur lise des histoires… Même procédure : ceux qu’ils aiment ou qu’on aime, je garde. Les autres, je mets de côté. C’est parfois dur car il peut y avoir des souvenirs associés aux objets des enfants mais on ne peut pas garder une maison pleine de souvenirs ! Il faut savoir s’alléger pour en créer de nouveaux.
Je trie les vêtements
Qu’est-ce que je fais des affaires triées ?
Ce qui est encore en état
Tout ce que je peux donner, je le donne !
D’abord, je reprends contact avec la personne qui m’a sollicitée via Facebook pour les habits de mon fils, mais, finalement, ça ne colle pas : nos enfants ont le même âge.
Une de mes voisines est enceinte, je mets de côté pour elle les jouets et les vêtements qui peuvent convenir à la saison où va naître son bébé.
Ma sœur m’avait demandé si j’avais quelques livres pour sa fille. Je lui prépare un sac avec des titres adaptés pour ma nièce.
Le reste des habits, les jouets et les livres qui ne sont plus adaptés à leurs âges, je les donne (avec leur accord, ça reste leurs affaires ! Sauf pour les habits !). Je fais don de tout ça à l’asso à côté de chez moi, à Emmaüs ou sur Geev.
Je garde quelques livres car j’ai trouvé une boîte à livres dans ma commune, c’est un endroit (cabine, boîte) où l’on peut déposer ou prendre des livres, on en trouve de plus en plus et ça favorise les échanges.
Ce qui n’est plus en bon état
Les quelques vêtements usés et très abîmés partent pour le recyclage (dans les bornes prévues à cet effet) ou dans les affaires de couture (les joggings finissent souvent en short).
Pour les livres, ce qui ne peut pas être donné (pages déchirées ou coloriées) part au recyclage ou dans mes affaires de loisirs créatifs.
J’en profite pour sensibiliser mes enfants
Mon fils de 5 ans me demande toujours plus de jouets, je lui ai expliqué plusieurs choses ; d’abord que s’il veut de nouveaux jouets nous devons trier les anciens car nous manquons de place. Je lui ai aussi expliqué comment on fabrique les livres et un peu les jouets mais c’est compliqué, il n’a que 5 ans ! Il sait que chaque objet, livre neuf a un impact sur notre planète lors de sa fabrication, de son transport et qu’il finit par devenir « un déchet » en fin de vie.
Il sait qu’il n’est pas obligé d’avoir des choses neuves pour s’amuser !
(D’ailleurs pour Noël, Matteo et Chloé ont eu plein de livres et de jouets figurines à l’effigie de leurs personnages préférés. Ils ont eu exactement ce qu’ils voulaient en seconde main !).
J’en ai profité aussi pour enlever le dernier carton (de mon précédent déménagement) encore présent sous le lit de mon fils (celui-là c’est un peu comme les dernières vis du meuble en kit acheté, quand le meuble est assemblé, on ne sait pas quoi en faire).
Vous devez vous demander ce que ce carton faisait là ? Il était là, tout simplement parce que j’ai beaucoup trop d’affaires et trop peu d’espace.
Et maintenant leurs chambres sont plus claires et rangées ! Je me sens bien quand j’y rentre !
Et vous, vous avez beaucoup (trop) d’affaires ? Quelles sont les choses dont vous n’arrivez pas à vous séparer ?
Qu’est-ce que je fais des livres encore en bons états ?
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de livres par manque de temps sans doute et aussi parce que je ne savais pas par lequel commencer. Alors j’ai pris le dernier arrivé dans mes mains, “Détox, volume 1 – le déni”, de JIM & Antonin GALLO.
Bande dessinée « Détox, vol. 1 – le déni », Edition Grand Angle/Bamboo
C’est une bande dessinée grand format, en 2 volumes, que j’ai reçue sans avoir eu de présentation. Que ce soit de l’auteur, des illustrateurs ou encore de l’histoire, tout était découverte ! Et ça fait du bien de se lancer dans une lecture les yeux fermés.
L’histoire
“Détox”, c’est l’histoire de Matthias, un homme d’affaires qui décide sur un coup de tête de participer à un stage d’immersion en pleine nature. Avec le titre “Détox” on se doute qu’il cherche à éliminer ses toxines, mais lesquelles ? Qui est-il ? Pourquoi va-t-il faire ce stage ? Que propose ce stage ? Comment va-t-il vivre cette expérience ? Va-t-elle le faire avancer ? Est-ce facile? Douloureux ? Joyeux… ? Que cherche-t-il exactement ? Et moi, est-ce que je suis comme lui ?
Le personnage quelque peu paumé
Matthias, c’est le personnage principal qui coche toutes les cases du parfait citadin surpassé. C’est un homme, parisien, ultra-connecté, un peu grossier, vivant à 200 à l’heure sa vie à travers son entreprise, mettant de côté sa vie de famille, sa femme pour sa maîtresse et sa santé pour son travail, avec des idées plutôt arrêtées et sa bonne dose de mauvaise foi. “je me rends compte que je suis un ramassis de clichés !” (c’est lui qui le dit !)
Oui, le personnage de Matthias est un cliché. Tout comme les organisateurs du stage, hippies, ils marchent pieds nu, vivent en pleine campagne, au pied d’un arbre sacré… la caricature poussée à l’extrême. Et c’est ce qui les rend énervants. Et aussi attachants.
Pour en arriver à ce coup de tête, Matthias a vécu un élément déclencheur dans sa vie, l’AVC de sa secrétaire. Difficile à réaliser, quand toute votre vie, votre entourage vous préviens que votre rythme de vie vous mènera à un AVC, et que ce n’est pas vous mais votre employée qui en pâtit. Matthias a envie que sa vie change, mais il ne sait pas comment faire, il ne sait plus écouter son corps qui lui envoie pourtant des signes. Pendant 10 jours, il va vivre une vraie expérience, seul en pleine nature, coupé de la civilisation, du bruit de la ville, coupé du “cordons au monde” (on entend par cordons, les téléphones et ordinateurs), il va se retrouver face au plus profond de lui-même. Mais avec quoi occupe-t-on son cerveau quand on n’a pas à checker ses mails toutes les dix minutes ?
extrait de « Détox, vol.1 – le déni », Edition Grand Angle/Bamboo
C’est un sujet dans l’air du temps et peu abordé
À travers l’expérience de Matthias, on réalise que parfois on a envie que notre vie prenne un autre tournant. Ce genre d’impulsion, partir sur un coup de tête, aujourd’hui beaucoup de personnes le vivent, ou rêvent de le vivre. Cette histoire, inspirée d’une histoire vraie, reflète les préoccupations actuelles de beaucoup de citadins et citadines. Ce moment où tu réalises que tu vis à un rythme qui n’est pas le tien, que tu vis une vie qui ne te correspond pas. Comment ralentir ? Comment arrêter de courir après le temps et les performances ? Quel citadin, quelle citadine n’a pas déjà éprouvé le besoin de déconnecter, de s’évader, de partir en pleine nature loin de toute civilisation et du stress de la ville ?
C’est un sujet dans l’air du temps. La pandémie actuelle, l’air de rien, nous remet en question, et ça fait du bien ! On nous impose de ralentir, on se retrouve face à face avec soi-même (pas si facile d’ailleurs), on change nos habitudes, on prend conscience de notre mode de vie, de l’importance que nous donnons à notre travail, notre espace de vie, nos rapports sociaux. Pour certaines personnes, les confinements ont été un élément déclencheur.
En lisant ce livre, j’espère. Étrangement je me suis accrochée à Matthias (étrangement car c’est une des représentations de l’homme que je n’apprécie guère). Et j’espère qu’il va trouver les réponses qu’il cherche, qu’il va prendre conscience de la vie qu’il a, des personnes et du Monde qui l’entourent. Cette bande dessinée nous montre qu’il n’est jamais trop tard pour se remettre en question. Notre vie nous appartient, nos choix aussi. Nous sommes des êtres vivant en société et nous avons besoin de lien avec la nature et les autres. Nous devons donc prendre en compte le fait que nos actions ont un impact sur autrui, faisons en sorte qu’il soit positif !
À la fin de cet ouvrage, Matthias n’est pas encore désintoxiqué, et on ne sait pas s’il va arriver à son but. Car la suite et fin sont dans le volume n°2 : l’acceptation. Tout un cheminement. Après le déni, l’acceptation.
Une BD à semer
Si vous avez l’occasion, lisez “Détox”, je vous le conseille grandement. En plus de traiter un sujet encore peu courant, le support bande dessiné permet d’aborder le sujet dans un format ludique.
Merci à JIM et GALLO de semer ces petites graines. Et n’hésitez pas à prêter votre bande dessinée, c’est notre manière à nous de semer les bonnes idées.
Cette année, je me suis lancée le défi d’apprendre à réparer, à utiliser mes 10 doigts ! Et coup de pot : … j’ai crevé la roue avant de mon vélo ! Une première possibilité d’apprentissage offerte sur un plateau d’argent.
Mon vélo prêt à reprendre la route !
Une roue crevée égale une chance d’apprendre
Début décembre je me suis acheté un vélo pour me déplacer dans Paris. Alors que je me lance le défi d’apprendre au maximum à réparer en 2021, il décide de mettre la main à la pâte. J’ai donc crevé et … Bien !
Juste à côté de chez moi, il y a une petite boutique de vente et réparation de deux-roues (Véloparis). Je connais déjà bien Tony et Ludovic, qui y travaillent car c’est là que j’ai acheté le mien. J’ai donc amené mon vélo. Ludovic m’a dit que je pouvais le laisser et passer le rechercher une heure plus tard, mais je ne l’entendais pas de cette oreille. Je lui ai demandé si je pouvais rester pour regarder sa méthode.
Et j’ai plus qu’observé. Ludovic a été super. Il m’a montré chaque étape et me l’a laissée faire ensuite pour que je teste par moi-même. J’ai donc retourné le vélo, débranché les freins, retiré la roue avant, enlevé le pneu et la chambre à air. J’ai remplacé la chambre à air et le nouveau pneu. Puis j’ai tout remis en place, rebranché les freins, retourné le vélo et hop une roue réparée ! Le tout m’a pris 20 minutes.
Ce que je retiens de cette expérience
Cette expérience, peu agréable au départ, est, au final, devenue une source d’apprentissage. J’ai vraiment adoré apprendre à faire plutôt que laisser faire. Cela m’a donné le sentiment de grandir. J’ai découvert tout un tas de petites choses (il faut un peu gonfler la chambre à air avant de la positionner, un pneu a un sens…).
Et surtout, j’ai constaté qu’on peut apprendre partout. Cet atelier n’est pas un atelier collaboratif et pourtant Ludovic a pris tout le temps nécessaire pour me montrer et me laisser faire. Il suffit de demander ! Ça m’a aidée à renforcer le lien avec ces commerçants. Je me sens plus intégrée dans mon quartier et avoir des interactions sociales en ce moment est précieux !
Pour la première création de l’année, je me lance dans un projet assez simple (pour moi) : réaliser une housse de couette dans l’esprit “chalet à la montagne”. Pourquoi ? Simplement parce que j’en ai besoin ! J’ai remplacé ma très vieille couette par une plus grande. Ça tombe bien, j’ai des vieux draps blancs du trousseau de ma mère. (Ils doivent bien dater des années 50 et pour le moment, ils dorment dans mon placard).
J’ai créé une housse de couette avec des vieux draps
Intérêt, pour moi et pour l’environnement
Réaliser moi-même cette housse de couette m’a permis de m’amuser quelques heures, à créer un quelque chose d’unique, qui correspond exactement à ce que j’avais envie sans aucune dépense et sans aucune substance toxique dans mes vieux draps blancs. C’est important aussi. J’ai la sensation d’avoir fait une bonne affaire !
C’est aussi une affaire pour mon environnement. Je ne contribue pas à la production de matières premières nouvelles ni aux problématiques sociales associées, loin de nos yeux, à l’autre bout de la planète. Le coton par exemple est une industrie extrêmement gourmande en eau et en pesticides ! Selon l’Ademe (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) “pour produire 1 kg de coton, il faut entre 5 000 et 17 000 litres d’eau.” En utilisant des matières déjà existantes, je limite la demande pour cette matière.
J’ai un peu galéré pour manipuler tout ce tissu et j’ai dû m’adapter sans arrêt. Mais c’était bien sympa et j’éprouve du plaisir à vous partager ma méthode 😉
Mode d’emploi, étape par étape
Tout le monde peut se lancer dans cette réalisation. Il faut un peu plus de temps pour les débutant·es que pour les habitué·es, mais il n’y a pas de difficulté particulière. Il faut juste une machine à coudre point droit et zig zag, une paire de ciseaux, un ruban mètre et quelques épingles. On y va !
1 – Prise des mesures et décision
mes vieux draps blancs
La couette : 230 x 260 cm Drap n°1 : 228 x 287 cm Drap n°2 : 220 x 268 cm Drap n°3 : 197 x 270 cm
Je prévois de faire une housse de 230 x 260 cm en 3 panneaux : • L’intérieur de la housse en une seule pièce : c’est le panneau 1. • L’extérieur de la housse sera fait en deux pièces puisque je n’avais pas de quoi le faire en une seule, j’en profiterai pour y laisser une ouverture pour insérer la couette. Ce sont les panneaux 1 et 2.
2 – La coupe
Panneau 1 : découper le drap 1 aux bonnes mesures (228 x 268). Panneau 2 : le laisser tel quel, il est aux bonnes dimensions (220 x 268). Panneau 3 : découper une bande de 268 x 30 dans le drap 3.
3 – La déco
Cela concerne seulement le panneau 3. Je récupère un bout de tissu vichy rouge de 1 m x 1 m. Je découpe 3 bandes de 12 cm que j’assemble les unes aux autres pour obtenir une longueur finale de 268 cm. Je fais bien correspondre les carreaux 😉
Je positionne cette bande de vichy, endroit contre endroit sur le panneau 3 et je pique tout le long. Je remplie* vers l’intérieur et je fixe (idéalement à la main, sinon, je pique dans la première couture). Je repasse bien pour aplatir. Je fais des boutonnières tout le long, dans le vichy, tous les 20 cm.
Je découpe 4 cœurs dans le tissu vichy. Je les assemble 2 par 2 en laissant une ouverture de 3 cm, je crante* tous les arrondis et je retourne. Je repasse en rentrant proprement la bordure au niveau de l’ouverture. Pour finir, je fixe les cœurs à égale distance du milieu du panneau.
Je récupère la frise rouge, je passe un fil à la base et je fronce jusqu’à obtenir une “rosace”. Je fixe et je couds un bouton rouge au milieu pour cacher les fronces. Je positionne cette rosace au milieu de la bande (ou bien je la laisse libre, comme un coussin que je poserai là chaque matin).
*remplier : replier sur lui même, terme de couture. *cranter : faire des mini incisions dans les arrondis et dans les angles pour assouplir le tissu et alléger la quantité de matière.
cranter
couture du coeur
la rosace
couture à la machine
repasser
4 – Assemblage
J’assemble les panneaux 2 et 3, envers contre endroit, par un zig zag d’une vingtaine de cm de chaque côté. J’obtiens la partie extérieure de ma housse.
Tout est prêt, il n’y a plus qu’à assembler l’intérieur et l’extérieur. Plus facile à dire qu’à faire ! J’ai des mètres de tissu qui traînent partout par terre, qui tombent de la table. Rien de compliqué mais un peu de manutention pour ne pas faire n’importe quoi. Je place le panneau 1 et le panneau 2 l’un sur l’autre, endroit contre endroit et je me lance dans une dizaine de mètres de couture !
Je retourne et… C’est fini ! La housse est prête. Mais elle a tellement traîné par terre que je dois faire un petit lavage avant de l’utiliser.
Pour commencer mon défi de l’année (trier touuute ma maison !), je vais prendre tous mes vêtements un à un, réfléchir à la dernière fois que je les ai portés, regarder leur état général, plier, ranger et trouver des solutions pour les habits que je ne garde pas.
Je m’attaque aux vêtements qui ont résisté aux autres sessions de tri
Je démarre par les affaires qui sont dans le placard de ma chambre : mes vêtements. Mais pas n’importe lesquels ! Ceux que j’ai gardés jusque là alors que j’ai déjà trié plusieurs fois ! Il y a les habits qui clairement ne collent plus à mon style actuel, ceux qui ne me vont plus et il y a aussi quelques pépites ! Si, si j’ vous assure ! Je garde encore des tops de mon adolescence que je mettais pour aller en boîte de nuit avec mes copines… Nous sommes bien d’accord, ce n’est pas le genre de vêtements que je vais remettre demain car : 1- J’ai 32 ans et depuis mes 17 ans j’ai clairement changé de style ! 2- Les boîtes de nuit c’est plus mon truc !
Vous vous demandez peut-être pourquoi ils sont toujours là alors que j’ai déjà fait 6 déménagements (et du tri à chaque fois) et des sessions de tri régulièrement ? Tout simplement car ils me rappellent des souvenirs, mes amies, des moments. Et pourquoi aujourd’hui je suis capable de m’en séparer ? Car les souvenirs sont dans ma tête et pas dans mes habits… J’aime l’époque où je les ai portés, plus forcément les habits en question.
Il y a du boulot ! Alors c’est parti.
Ma méthode : je vide tout et j’examine chaque vêtement un par un
Je vide les étagères, je pose tout sur mon lit. Je prends chaque vêtement un par un et je choisis si je le garde, je le donne, je le vends ou je le recycle. Ensuite je les replie et je les range ou je les mets dans des sacs pour les donner.
Avant de ranger, j’ai regardé quelques vidéos et lu des articles sur la méthode de Marie Kondo pour apprendre à ranger mon armoire de façon à voir tout ce qu’elle contient. J’aime sa méthode de rangement à la verticale pour tout identifier vite. Dans un tiroir, les vêtements sont rangés les uns à côté des autres à la verticale selon un pliage donné. Pour garder le principe sur mes étagères, je rangerai mes vêtements de la même façon dans des boîtes. Je pense en avoir quelques unes chez moi qui me dépanneront.
Tadaaaaam !
Trouver la bonne solution pour les vêtements que je ne mets plus
Résultat : j’ai 3 sacs de vêtements que je vais donner à une association locale (Union des Femmes et des Familles qui aide les familles en difficulté) ils ont des bureaux à 50 mètres de chez moi. J’ai choisi 10 habits à mettre en vente sur Vinted ou sur LeBonCoin car ils sont en excellent état voire neuf.
Vous savez quoi ? Mon armoire est plus claire et moi, je me sens plus légère !
Et vous, vous faites souvent votre tri ? Quelles sont les choses dont vous n’arrivez pas à vous séparer ?
Comme promis, nous nous lançons aussi un défi pour cette nouvelle année. Chacune de nous a choisi une résolution pour progresser vers un mode de vie plus durable, se booster pour 2021 et sortir un peu de sa zone de confort. Il y a de quoi faire dans tous les domaines : intellectuel, manuel, créatif…
Ici, on vous présente nos résolutions, et toute l’année, on vous partage nos avancées, difficultés et petites victoires. Le but ? Vous inspirer pour vos propres défis 🙂
Alors si vous n’avez pas encore pris vos bonnes résolutions, c’est le moment de le faire ! Suivez-vous !
Une année pour désencombrer ma maison
Pour cette année j’ai décidé de faire du tri dans mes affaires : je vais désencombrer touuuutes les pièces de ma maison !
Pourquoi ? Oui car nous vivons à 4, il y a 2 petits lutins, mon conjoint et moi. Alors, à quatre sous le même toit et à garder tout ce que l’on accumule au fur et à mesure du temps (jouets, habits, matériel, accessoires et j’en passe) on finit par avoir plus de choses que d’espace pour les ranger et à la fin ça déborde de partout. Alors oui, on fait un peu de tri régulièrement, mais quand on ouvre les portes des placards, ce n’est pas jojo. Cette année, j’ai décidé de désencombrer ma maison ! Et pour de vrai ! Les placards, les tiroirs, les habits, les mails, les papiers, la cuisine, le garage…
Comment ? Je vais regarder ce qui existe déjà : m’inspirer de la méthode de Marie Kondo, aller faire un tour sur la page de @julienhomeorganizer, jeter un coup d’oeil à la fiche désencombrement du MOOC zéro déchet… Et tester mes propres astuces !
Une création récup par mois
Cette année, je me motive par le défi : chaque mois, je vais essayer de vous présenter une création faite à partir d’une récup : vieux objets trouvés chez moi, ou glanés par ci par là, objets détournés, créations couture…. L’idée est de vous montrer qu’on peut réaliser des trucs sympas, sans consommer de matière première et quasiment gratuitement, assez facilement.
Pourquoi ? J’ai toujours trouvé dommage de jeter des matières qui auraient pu encore servir. J’aurais eu l’impression de gaspiller. Chaque fois que je vois un truc potable dans une poubelle, un emballage luxueux, un objet abîmé chez moi, j’ai envie de lui offrir une seconde vie. Et puis, si je ne m’y mets pas tout de suite, cela passe aux oubliettes et je ne fais rien.
Comment ? J’ai tout ce qu’il faut à la maison pour scier, clouer, visser, coller, coudre, broder.. Je n’ai plus qu’à trouver ma matière première et, pour ça, j’ai l’œil : je vais commencer par faire mes placards. Je vais certainement trouver des trésors à détourner. Ensuite, je ferai au fil de l’eau…
Je lis un livre engagé par mois
Cette année, j’ai décidé de réveiller la plus grande lectrice qui sommeille en moi. Chaque mois, je pars à la découverte d’un nouveau livre.
Pourquoi ? La lecture apporte beaucoup de choses, de l’évasion, différents points de vue sur un sujet, ou encore une parenthèse dans notre furieux rythme de vie. À travers ce défi, je veux aller plus loin dans mes connaissances, construire et développer mon esprit critique. Je souhaite en savoir plus, pour pouvoir échanger, critiquer et recommander.
Comment ? Je choisis 1 ou 2 livres minimum par thématique. Que ce soit sur la transition de notre mode de vie, le féminisme, l’histoire de l’humanité, la collapsologie, notre lien avec le vivant, l’économie, l’écopsychologie et l’espérance… J’aime beaucoup le livre comme un objet, tourner les pages, sentir l’odeur du livre… Je trouve que ça fait partie de la lecture, mais je ne veux pas que ce défi remplisse mes étagères. Je ne souhaite pas obtenir l’objet matériel mais les connaissances qu’il rassemble. Ainsi je privilégie la bibliothèque à côté de chez moi, les prêts en demandant à mes proches, ou en dernier recours les librairies d’occasion. Promis, je vous dis tout !
Un an pour devenir une vraie bricoleuse
Cette année, je me lance le défi d’apprendre à réparer tout un tas de choses ! Mon apprentissage se fera au fil des pannes et casses que j’aurais. Je suis sûre que j’aurais l’occasion de repriser une paire de chaussettes, faire un peu de couture, réparer mon vélo. Si j’ai de la chance, des appareils électriques tomberont en panne 😀
Pourquoi ? J’ai envie de gagner en autonomie, je veux apprendre à faire plus de mes mains. Aujourd’hui, je me sens bête de ne pas être capable de recoudre simplement un vêtement ou de devoir payer la moindre réparation (voire devoir racheter un objet !). Et surtout, j’adore apprendre alors ce défi pour moi c’est l’occasion de découvrir de nouveaux savoirs.
Comment ? Je compte faire appel aux savoir-faire des personnes qui m’entourent pour apprendre à leurs côtés.. J’ai une amie qui sait très bien coudre, le voisin répare des vélos à longueur de temps. Je vais commencer par eux ! J’espère rencontrer d’autres personnes bricoleuses dans l’année 😉
Toute l’équipe de Petit à Petit, je réduis vous souhaite une très belle année 2021, que cette nouvelle année soit remplie avec beaucoup de joie, de bonheur, of course on n’oublie pas la santé, le travail, en somme tout ce qui peut vous rendre heureux… Et la réussite de tous vos projets !
Prendre des bonnes résolutions est toujours un casse-tête
Pour vous aider, Petit à Petit, je réduis vous propose 5 challenges pour l’année. Choisissez celui qui vous motive le plus ou créez le vôtre !
Et pour vous aider à tenir sur l’année, nous avons décidé, nous aussi, de choisir un challenge et de vous partager nos victoires et difficultés. Affaire à suivre…
On ne va pas se le cacher, cette année les fêtes c’est pas forcément l’éclate totale ! Alors pour donner du peps à tout ça on vous propose de bousculer vos classiques de Noël. On va vous montrer comment préparer un menu 100% végétal (#fauxgras), éviter le gaspi, faire découvrir des légumes un peu fifou (#panais). Accrochez vous ! On y va
Mode d’emploi pour un repas de fête zéro-déchet, zéro-gaspi
Des menus de fête, à dominante végétale, pour que ces moments soient aussi l’occasion de prendre soin de notre environnement.
En quoi ces fêtes polluent-elles ? Pourquoi changer nos habitudes ? On a le droit de prendre du plaisir à Noël quand même ? On vous montre comment garder le côté festif sans péter la planète. Ça vous tente ? À chaque étape, on vous explique le souci et on vous donne des clés pratiques pour se faire plaisir tout en étant attentif à notre impact. Et bien sûr, à la fin de l’article, retrouvez une idée de menu festif et écolo.
Je pense un menu festif qui ne plombe pas le bilan carbone
1 • Le constat : un repas lourd pour l’estomac et l’environnement
Combien d’entre nous se sont sentis lourd·es un lendemain de fête ? Combien d’entre nous se mettent au régime en janvier ? On s’en met plein la lampe le 24 et le 31, et on fait un régime draconien le 1er. Incroyable, non ? On peut aussi se dire qu’on va profiter, non ? Alors dès le 24, je choisis un menu qui me plait, dans lequel je réduis (ou enlève complètement) les aliments d’origine animale trop gras et caloriques, et je profite de chaque moment.
Un repas est-il nécessairement plus festif si on a sacrifié oie, chapon, saumon, canard et autres pour l’occasion ? Chacun·e a sa sensibilité et l’argument touche plus ou moins mais la question mérite d’être posée, ne serait-ce que d’un point de vue environnemental. Selon le dernier rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), la viande était responsable de 15% des gaz à effet de serre générés par l’homme et le chiffre continue de grimper. 70 % de la surface agricole mondiale est utilisée pour le pâturage du bétail et pour la production de céréales destinées à les nourrir. Quand la forêt amazonienne est dévastée pour faire pousser du soja, ce n’est pas pour faire un steak de soja mais bien pour faire pousser les céréales destinés aux animaux d’élevage ! Comment rester indifférent à tout ça pour notre petit plaisir, pour quelques heures autour d’une table. Alors cette année, j’essaie de réduire un peu la viande ?
2 • Passage à l’action : je réduis les proportions et la viande
• Tonton ne peut pas faire la fête sans foie gras ? Comment on fait ? On peut tenter de le bluffer avec le faux gras ? sur du pain grillé et avec un peu de confiture de figues et confit d’oignon ? Allez, je mets ça dans le menu ! Si ce n’est pas réussi, je suis sûre qu’on va bien rigoler !
• J’essaie de faire une entrée végétarienne pour éviter au moins la salade périgourdine ! Ça sera déjà ça de gagné.
• Je propose de la viande mais aussi une alternative végétale : un rôti de seitan, des bouchées royales au marron, un magnifique champignon portobello rôti à la place de la viande…. Ou je propose seulement le plat végé ! Soyons fous !!
Je fais des courses zéro déchet, zéro gaspi
1 • Le constat : à la maison et chez le commerçant : une poubelle trop pleine
Si je pars la fleur au fusil, c’est clair : je vais rentrer dans le premier hypermarché. C’est cool, il y a tout sur place ! Au cas où, je vais prendre des produits avec la Date Limite de Consommation la plus lointaine et contribuer ainsi aux problématiques d’approvisionnement et de gestion des DLC. Je vais revenir avec ½ m3 d’emballages de toutes sortes et mon hyper va jeter tout ce qui est périmé ! Le fait même de rentrer dans un supermarché signifie que je vais faire gonfler les poubelles !
Et si je mets tout ça à l’échelle nationale, sachant que 67% des ventes se font en hyper et supermarchés… L’addition va être lourde !
2 • Comment s’y prendre ?
• Je pars avec un contenant plein de sacs à vrac, bee’s wrap, boîte à oeufs, bocaux vides, et je vais chez mes petits commerçant·es et artisan·es locaux. En ville, je privilégie les boutiques spécialisées, fromager ou primeur plutôt que les grandes surfaces. Tout ça n’est pas si compliqué, il faut juste y penser ! Ça n’a l’air de rien, pourtant ça change tout 😉
• J’achète bio, local et en vrac dès que c’est possible. Pourquoi ? Parce qu’on évite d’utiliser des emballages à usage unique que l’on va jeter direct en arrivant à la maison, parce qu’on fait travailler les producteurs locaux qui en ont bien besoin, parce qu’on évite de participer à une consommation d’énergie pour le transport.
• Avant d’aller acheter quoi que ce soit, je fais l’inventaire du frigo, congélateur, de mes placards et du cellier ou de la cave.
• Je pars avec une liste de courses pour éviter le “gaspillage alimentaire” : à l’épicerie, je peux choisir les produits à date limite puisque je sais précisément à quelle date je vais les cuisiner.
En cuisine, je limite le gaspi
1 • Le constat : Que mettons-nous dans nos assiettes ?
Savons-nous vraiment ce qu’il y a dans un plat tout prêt ? “E machin” et “E truc” ? Ça se mange ? Le fabricant a-t-il pris en compte l’impact de son plat ? N’a-t-il pas généré une consommation de produits de base et d’énergie excessive ?
2 • Qu’est-ce qu’on fait ?
• L’idée est de cuisiner “maison” au max. Comme ça, je sais vraiment ce que je mange. Ensuite, ça peut permettre d’en faire déjà un moment de fête plutôt qu’un moment de stress : c’est tellement sympa de cuisiner avec sa sœur, son fils, sa grand-mère, son père. C’est peut être même le meilleur moment ?
• J’ai choisi un menu qui permet de récupérer toutes les parties de chaque ingrédient : racine des poireaux, fanes de carottes, feuilles de céleri, eau de cuisson des pois chiches… on ne laisse rien et on se régale !
Je gère les restes
1 • Lendemain de fête : il y en a plein le frigo !
Finalement, il est resté 1 litre de punch, une casserole de velouté de courge, les ¾ de la farce aux marrons et de la bûche à la crème. À nous deux, on pourra peut-être terminer le punch, mais c’est sûr que dans 2 jours on n’en pourra plus de la courge et des marrons, et tout le reste va partir à la poubelle.
2 • Mon astuce : Point trop n’en faut :
• Tout est joliment présenté, ça donne envie, c’est gagné ! J’ai prévu de petites portions, je resservirai mes convives s’ils aiment ça.
• J’ai essayé de ne pas en faire trop. Pourtant, en fin de soirée, il reste pas mal de risotto et de la bûche ? Qu’à cela ne tienne, j’avais prévu le truc : j’offre à mes invités une petite boîte, au risotto ou à la bûche. Pas de reste dans mon frigo et demain, tout le monde pensera encore à cette belle soirée en mangeant ce reste au petit déj ou à midi ! Trop cool
• Bilan ?
À table, il y avait de la matière pour parler de ce menu, 100% végétarien ou presque : ban ouaip, finalement c’était cool. On était ensemble, on s’est régalés, on a passé du bon temps, on s’est amusés, on a gagné du temps, de l’argent et on se sent léger pour commencer l’année, pas mal non ?
L’assiette qui donne envie pour commencer, debout ou déjà autour de la table
toast faux gras sur pain grillé, confit d’oignon maison mini feuilleté tapenade maison mini cake salé aux champignons verrine de velouté potimarron châtaigne graines de courge grillées salées
Le plat (qui fait) de (la) résistance
risotto aux petits légumes de saison son ballotin de champignons
Plateau de fromage
un fromage acheté un fromage végé pour encore discuter un fromage apporté par un convive, pourquoi pas !
Pour terminer
bûche à la clémentine et aux châtaignes tentative d’orangettes de clémentine chocolat clémentines à volonté pour prolonger ce doux moment autour de la table
Nos recettes ci-dessous :
« Composition orangée pour un Menu Zéro déchet »
Pour débuter
Hoummos et chips de patates douces
Une entrée anti-gaspi
Bisque de crustacés
Un plat complet
Gambas grillés et ses patates douces sur lit de salade verte
Pour terminer
La bûche de mousse au chocolat garnie de zestes confits et ses suprêmes d’orange
Le hoummos est fait avec des pois chiches cuits. L’eau de cuisson, aquafaba, est utilisée pour faire la mousse au chocolat. Les chips de patate douce sont faites avec les épluchures de patate douce. La bisque est faite avec les têtes de gambas. On utilise les zestes d’orange pour le dessert tandis que la chair est découpée en suprêmes. Le papier aluminium de la plaque de chocolat peut servir pour faire de petits décors sur la bûche !
Un cadeau est une “chose qu’on offre à quelqu’un pour lui faire plaisir, en particulier à l’occasion d’une fête ou d’un événement heureux” (c’est Larousse qui le dit !). En synonymes on retrouve les mots don, gratification, présent ou souvenir. Ainsi, un cadeau n’est pas synonyme d’argent, nous ne sommes pas obligé·es d’acheter un cadeau ou que celui-ci soit matériel pour rendre ses proches heureux. Place à la réflexion, l’anticipation et la création !
J‘offre mes cadeaux dans un emballage réutilisable ou de récup’
Le papier cadeau sert à masquer le présent que j’offre et ainsi à créer de la surprise. Je peux rendre la personne encore plus heureuse avec un emballage réutilisable ou de récup car je prends le temps et je pense à cette personne tout en le réalisant. Je vous propose d’utiliser ce que l’on a chez soi, du tissu, du journal, des boîtes… dont voici quelques exemples :
Quelques exemples
• Le Furoshiki
À base de tissu, je te présente le furoshiki! De tradition japonaise remontant à plus de 1200 ans, le furoshiki est une technique de pliage et de nouage du tissu qui sert à emballer ou à transporter des objets du quotidien et des cadeaux. Idéalement de taille carré, on peut aussi utiliser un foulard, une serviette ou on peut choisir de vieux coupons ou tissus de récup’, tout ce qu’on aime ! L’important est de choisir un tissu assez fluide pour être noué facilement. Ses avantages : on adapte sa taille au cadeau à emballer et surtout, on peut l’utiliser et le réutiliser sans limite, tous les ans.
• Le sac à vrac
Je couds des sacs à vrac pour emballer le cadeau, et j’ajoute une étiquette mentionnant que ce sac en tissu peut aussi transporter des fruits, légumes, céréales pendant les courses.
• Le journal
Une page de papier journal permet de personnaliser l’emballage. Je trouve une page qui fait référence à la personne en question, et je personnalise : je peux dessiner sur le journal, entourer les lettres de son prénom, garder la page des jeux… Vous pouvez aussi faire avec du papier kraft, en somme tous les types de papiers peuvent faire l’affaire.
• Le rouleau de papier toilette
Pour les petits cadeaux je récupère les rouleaux de papier toilette . Je les plie et j’agrémente avec du rafia, de la ficelle, des fleurs séchées, des dessins… Effets garantis!
• La boîte à chaussure
Pour les plus grands cadeaux, je réutilise une boîte à chaussures. Je peux la décorer, l’agrémenter en fonction de la personne à qui j’offre le cadeau… Les enfants peuvent participer à la déco de la boîte !
• Le mime
Pour un cadeau dématérialisé, je prépare un petit mime pour le faire deviner! De quoi bien rigoler 🙂
• Et plein d’autres encore, laisse place à ton imagination !
Nous vous proposons des cadeaux originaux, personnalisables et pratiques à faire soi-même.
Internet regorge d’idées pour faire soi-même des cadeaux avec de la récup, c’est le moment de prendre le temps de confectionner de belles choses.
Mon livre de recette pour mes enfantsMon sachet de thé personnaliséMon SOS Cookies
• Des cadeaux créatifs et récup’
– Je customise un cadre trouvé à Emmaüs et j’imprime une belle photo souvenir pour mon papa – Je prépare une clé usb avec ses films préférés à partager avec ma super copine – Je crée un tableau d’activités pour la petite dernière de la famille (Pinterest regorge d’idées sous le nom anglais “Busy board”) – Je recopie mes poésies de primaires et les illustre pour ma maman – Je crée un livre de recettes pour mes enfants – Je fais un album photo pour ma chérie – Je confectionne des cosmétiques maison…
• Des cadeaux gourmands
Je cuisine et fais découvrir des gourmandises ou mes plats préférés ! Des petits biscuits de Noël, au sel aromatisé aux herbes aromatiques du jardin, en passant par le SOS vins chauds, SOS cookies ou la crème de marrons réalisée avec les châtaignes de la forêt.
Petit focus SOS cookies : Le principe est de proposer une recette – des cookies mais pas que – prête à l’emploi. Je rassemble les ingrédients nécessaires, les dispose en jolies couches dans un bocal et mets la recette. Celui ou celle qui reçoit le bocal, n’a plus qu’à ajouter les ingrédients manquants (le lait par exemple) en suivant la recette.
Mettre en scène les cadeaux gourmands :
Je remplis des bouteilles ou des bocaux en verre de récup avec les quantités d’ingrédients secs (farine, sucre, chocolat, épices…) ou mes créations culinaires (biscuits, pâte à tartiner, crème de châtaigne, confiture…)
Je fais une belle étiquette et pour les “SOS” je mets la recette complète
Je peux ajouter un petit ruban au haut de la bouteille ou recouvrir le couvercle de mon pot avec un morceau de tissu (comme les vieilles confitures !)
La tentation de taper “idée cadeau de noël pour femme 30 ans” dans la barre de recherche Google ? Pourquoi pas mais, je suis d’avis qu’un cadeau a plus de valeur quand il est choisi spécifiquement pour la personne.
Et pourquoi ne pas offrir un objet que j’ai déjà chez moi ?
L’autre jour, ma cousine a flashé sur ma robe et depuis je ne l’ai pas portée. Autant lui offrir et ma robe ne restera plus seule dans son placard ! Pareil pour la ceinture que mon père voudrait récupérer. Et le dernier livre que j’ai adoré, j’aimerais tellement l’offrir à mon ami·e avec une petite dédicace, ça lui plairait beaucoup !
Tu vois, plein de choses peuvent être offertes simplement en donnant. 😉
• Des cadeaux d’occasion
Pour tous mes cadeaux matériels, je peux aussi acheter d’occasion dans des boutiques de seconde main en boutique ou en ligne. Partout en France, on trouve tous types d’objets dans des ressourceries générales ou sportives, des friperies ou vide-dressing pour les vêtements, l’association Rejoué pour les jouets, l’enseigne Emmaüs, Troc de Lile… En ligne je vous conseille Recyclivre pour les livres, Ecodair pour le matériel informatique, Envie pour l’électroménager, LeBonCoin…
Et plein d’autres encore que l’on peut retrouver sur le site “Défi rien de neuf”.
• Des cadeaux neufs
Si je dois acheter neuf, j’essaie d’acheter le plus proche de chez moi, en circuit-court, chez les fabricant·es locaux qui peuvent me détailler la provenance et la composition de leur produit. J’opte pour des produits utiles : une jolie gourde, un lot de savons trop craquants, un kit salle de bain zéro déchet avec un shampoing solide, un dentifrice et une crème dans un pot consigné.
Je regarde les petits commerçant·es autour de chez moi
Je découvre des artisans locaux dans les marchés de Noël
Un des classiques du zéro déchet est d’offrir des cadeaux immatériels, des expériences. On vous l’accorde, cette année c’est un peu plus compliqué mais il reste des solutions !
• Les classiques
J’ai très envie de faire découvrir un super resto à ma mère (je vous dis tout c’est FIEF à Paris !) mais la situation est un peu incertaine. Je peux faire un bon pour ce resto et nous irons dès qu’il réouvre (vraiment !). Je peux faire la même chose pour un spectacle, un escape game en famille, un soin…
D’ailleurs en parlant de bon, je peux aussi opter pour un carnet de “bons pour”. Il s’agit d’offrir du temps, des moments privilégiés ou des services à des proches. Je peux faire un “bon pour un massage” pour mon chéri qui en est fan, “bon pour une soirée ciné cocooning” pour mon meilleur ami, “bon pour une partie de ton jeu préféré” pour ma soeur…
• Créer des expériences personnelles
Je peux aussi créer des expériences particulières pour les personnes que j’aime. Je prépare une balade “sur les traces de notre enfance” pour mon frère, je rejoue notre notre premier rdv avec mon amoureux ou mon amoureuse ou encore “une journée dans ma vie” pour ma mère et je l’emmène dans mes endroits préférés et une soirée avec mes ami·es !
• La carte cadeau “Petit à Petit, je réduis”
Et comme nous sommes super sympa chez Petit à Petit, je réduis, on vous a préparé une carte cadeau spéciale à offrir à Noël ! Tu connais notre concept : proposer des séjours en immersion en petit groupe pour faire découvrir un mode de vie durable.